Les archives familiales sont un bien précieux pour Lina Soualem. Elles viennent révéler, non seulement les histoires qui l’ont forgée intimement –l’histoire algérienne, côté paternelle, et palestinienne du côté maternelle – mais témoignent aussi de questionnements politiques résolument collectifs qui irriguent son travail. Après Leur Algérie et Bye Bye Tibériade, ses premiers films multi-récompensés, Lina Soualem poursuit sa plongée dans les archives familiales, en explorant, aux Ateliers Médicis, de nouveaux médiums.
À partir des archives VHS constituées par ses parents, Lina Soualem débute une résidence de recherche pour donner une nouvelle vie à ces images. Un travail exploratoire, pour raviver des émotions enfouies, et révéler ainsi leurs résonances contemporaines.