Pour le rendu final de la résidence, j'imagine une installation à partir des pliages réalisés en céramique. En parallèle de la production des pièces à l'ENSA, j'ai donc proposé aux élèves de réfléchir à l'installation des modules lors d'ateliers à l'école primaire.
pictogrammes et volumes
La première étape a consisté à simplement jouer avec les pliages en les disposant au sol. En se référant à des installations artistiques étudiées lors d'un atelier précédent, les élèves ont ainsi pu se rendre compte que, suivant la disposition des modules pliés, la signification de l'installation pouvait être très différente.
À partir de ce constat, j'ai demandé aux élèves de créer des installations plus précises par petits groupes. Dans cette deuxième étape, le but était à la fois de chercher quels sens donner aux pliages lorsqu'ils sont installés mais aussi, et surtout, de trouver un moyen pour transmettre ces installations. En plus d'imaginer un assemblage, chaque groupe d'élèves devait réaliser un dessin, un schéma de montage, de son dispositif. Un autre groupe était alors chargé de monter l'installation prévue en suivant les indications données par le dessin.
Pour cela nous avons dans tout d'abord défini une série de pictogrammes représentant le module en pliage. Après discussion, nous en avons gardé trois, représentant soit le volume vue du dessus (forme triangulaire avec les plis esquissés), soit de profil (forme de spirale) ou encore le volume remis à plat (carré avec trace des plis). Chaque groupe s'est saisi d'un symbole pour tenter de transmettre une installation possible.
Première réflexion sur le rendu de l'installation finale, cet exercice à permis aux élèves de comprendre pourquoi la transmission d'une idée nécessite précision et simplicité et que ce qui semblait évident pour eux ne l'était pas forcément pour tout le monde.
création des pictogrammes
interprétation des installations
