livre

Fin de l'histoire

Publié par Ariane Hugues

Journal du projet

Jeudi premier juillet, je suis revenue une dernière fois à Eyjeaux, chargée de mes cartons de livres pour les enfants, qui, paraît-il, m'attendaient de pied ferme. On fait un petit bilan en classe entière.

J'essaye d'animer la discussion autour de ces questions :

- Comment est-ce que vous trouvez le livre ? Est-ce que vous êtes surpris de certaines choses ?

- Qu'est-ce qui était facile/difficile ? Qu'est-ce que vous avez appris ?

- Et pourquoi raconter des histoires qui font peur, et où presque tout se passe mal ? A quoi ça sert ? Qu'est-ce que ça fait ressentir d'en inventer ? Est-ce que c'est plus facile de parler de peurs imaginaires que des vraies peurs de la vie ?

J'aimerais leur donner certaines clefs, parler de l'idée de catharsis, de mettre dans des histoires les choses interdites ou mauvaises de la vraie vie pour se défouler et que ça n'arrive pas en vrai. Mais l'heure est davantage à l'excitation de la fête de l'école, qui à lieu le soir même, aux mots d'adieu et aux dédicaces, qu'aux discussions philosophiques. Celleux qui avaient commencé la couverture découvrent le résultat final. Clément vient me voir tout content de trouver l'araignée qu'il a découpée en plein sur la couverture. Chacun.e cherche cherche son nom imprimé sur le papier. En tous cas, tout le monde a l'air plutôt content, surpris, et fier, fait des blagues sur le titre qui est vraiment bien choisi. 

Les images du livre