K. 27

K. 27

Publié par Mathilde Blaineau et Denis Fargeton

Journal du projet

travail sur une sonate de Scarlatti

La sonate K27 nous a permis de soulever des questions essentielles. Ayant constaté qu’il n’était pas judicieux de vouloir coller à la musique au plus près, nous avons réalisé à quel point le jonglage est un appareil de zoom, et que l’on peut faire entendre des choses que personne n’entendrait sans lui. Il y a des arpèges qui reviennent plusieurs fois et dont certaines notes produisent des jeux rythmiques intérieurs très étonnants et « modernes » d’une certaine façon. Nous les avons écrits isolés sur partition, puis transformés en hauteurs de balles (court = bas ; long = haut etc). Nous avons choisit un motif jonglé où la balle semble rebondir sur le bras avec des hauteurs variées.

Pour travailler ce principe nous avons mis un étouffoir sur la corde pour mieux entendre la note visée. Nous avons même émis l’idée de la laisser « préparée » pour mieux la faire entendre, ce qui nous amènerait à prendre des libertés conséquentes avec l’écriture.

La fameuse répétition apparait alors nettement. Ce motif de rebond est alors devenu central et nous essayons de le développer pour le reste de la sonate.

Ce motif nous a amené à travailler essentiellement sur des profils qui donnent ainsi une unité forte à l’ensemble.