à l'écoute de notre environnement naturel

à l'écoute de notre environnement naturel

Publié par Guillaume Hermen

Journal du projet

Après une immersion dans les rythmes du corps et tous ces mystérieux éléments vivants qui nous constituent, un passage par le rythme des émotions et ceux du langage, les élèves de Curemonte, leur maîtresse et moi-même prêtons une oreille attentive aux rythmes de notre environnement naturel, cette nature qui nous entoure et n’a pas attendu l’homme pour opérer ses transformations. Comme souvent lorsque nous avons le plaisir de nous retrouver, nous procédons en classe à un brainstorming sur la thématique rythmique proposée et se construit peu à peu au tableau une mosaïque de mots : herbe, légumes, terre, saisons, soleil, écorce, insectes, animaux, feu… Cette semaine sera dédiée à l’exploration de tous ces éléments naturels que l’on porte en soi grâce à nos expériences de vie, sans nécessairement avoir porté un regard approfondi sur les richesses de leurs formes et de leurs rythmes.

Éléments de notre environnement naturel proposés par les enfants que nous découvrirons rythmiquement au cours de la semaine.

Debussy nous sert de premier guide pour tisser des liens rythmiques, pour mieux comprendre les mystérieux mouvements de notre environnement. Pourquoi ces notes nous plongent dans un Brouillard ? Comment par le son nous sentons-nous pris par Le vent dans la plaine ? Pourquoi quelques timbales, contrebasses et harpes nous suffisent à faire l’expérience de l’aube sur La mer ? Puis des Nuages de Debussy, nous passons à L’orage de Beethoven. Certes à son époque on ne portait pas de jean’s, les voitures étaient tirées par des chevaux et l’on s’éclairait à la bougie la nuit mais un ciel qui s’assombrit, quelques premières gouttes et un violent coup de tonnerre, ne sont-ce pas là des rythmes qui transcendent les époques humaines et qui nous offrent d’une certaine manière le dessin d’une expérience puissante partagée avec le compositeur ? Dans sa promenade orchestrale et pastorale, Beethoven attire notre attention sur quelques oiseaux du haut du 2ème mouvement de sa 6ème symphonie. Nous entrons alors dans la comparaison entre le chant réel du rossignol, de la caille et du coucou et leurs instrumentations sur la partition, par l’écoute et par le chant. Une nouvelle porte de l’Infiniment Rythme s’ouvre : le monde sonore et le temps des oiseaux.

Immersion par le chant dans l'univers rythmique des oiseaux à travers le 2ème mouvement de la Symphonie Pastorale de Beethoven.