Rêvasser

Le bilan

Publié par Martin Nikonoff

Journal du projet

Comment cette résidence servira pour la prochaine création ?

Quelles places tiennent les enfants dans ce travail de création ?

Quelles places avons-nous eu au sein de l'école ?

Que retiendrons-nous ?

Pour commencer, nous pouvons dire que le bilan que nous tirons de notre résidence Création en Cours est plus que positif.

 

Tout d'abord grâce à la formule proposée. Les vingt jours d'intervention sont passés à une vitesse éclaire mais le temps qui sépare les séances les unes des autres est utile pour réorienter les recherches, adapter les jeux et les exercices, approfondir les outils de transmission.

 

Ensuite parce que nous avons réussi à faire tout ce que nous voulions.

Donner aux enfants le gout du théâtre, leur montrer que c'est accessible à tous et non pas réservé à une élite.

 

Nous avons pu aborder et approfondir la notion de frontière et nous nous sommes plus particulièrement penchés sur les rêves et les cauchemars.

Par conséquent, nous avons réussi à amasser suffisamment de matière, qu'elle soit visuelle, sonore, physique ou écrite pour entre dans notre prochaine création avec des idées et des images comme point de départ.

 

Nous avons vu les enfants évoluer au fils des mois, nous avons vu les groupes se souder, les différences s'effacer et les défauts devenir des forces. Nous avons vu les enfants les plus timides s'ouvrir, oser être en représentation, et les enfants plus expansifs se mettre au service du groupe.

 

Le principal était que nous leur donnions les outils du théâtre en échange de leur imaginaires spontanés. Nous ne venions pas dans la position des sachants mais comme des explorateurs en quête d'échanges avec un "peuple" qui nous était inconnu.