Notes – pluies tropicales

Notes – pluies tropicales

Publié par Maëva Thurel

Journal du projet

Cyclone 1948

SOS cyclone 48, vous vous êtes perdus dans le signal. L’œil aveugle de la créature sans nom vous guette. Puissante, elle s’infiltre dans les moindres recoins pour faire craquer vos cases. Puis à son dernier battement de cil, c’est le calme du chaos. Cyclone la fine passée. Ravagée, la petite terre naufragée n’est pas encore portée disparue. Oubliée. Comme un lavage de cerveau, la créature a tout fait disparaître en une nuit. Dévastée, elle renaîtra de ses cendres en paysages augmentés. Du dur, du féroce, de l’acier et du béton, c’est décidé ça n’arrivera plus. Reloger, organiser, et puis après ? Ce n’est plus la grande géante qui dévaste le paysage, c’est la main bossue de l’homme qui choisi de donner le ton : bâtir ou détruire, réhabiliter ou oublier. Je vois des villes improvisées, qui continuent de se chercher, un peu perdues dans leurs propres racines.