Dictionnaire du Corps

Premiers contacts

Publié par Eliakim Sénégas-Lajus

Journal du projet

Fin janvier 2019, la rencontre a eu lieu avec les enfants des classes de CM1 et de CM2 de l'école de Cozes (17), une rencontre pleine de joie et d'enthousiasme pour le travail à venir...

Le 17 janvier, premier face-à-face : trois quarts d'heure de questions avec chaque classe, successivement. Je parle un peu de moi, à partir des questions des enfants, un peu de ce qu'on va faire, pas trop, histoire de ne pas dévoiler, malgré leur grande curiosité. Hâte de commencer !

Le 28 janvier, enfin... Premier atelier : qu'est-ce que mon corps ?
En alternant explorations de mouvement et moments de réflexion collective (conduits par Anne-Perrine, dramaturge philosophe de la compagnie), on se questionne sur le rapport à son corps, à partir d'extraits du Dictionnaire du corps de Katy Couprie (voir image).

Pour le deuxième atelier, on passe de la conscience de son corps au travail à deux, avec l'autre. Déjà, des jeux mènent à des moments de suspension magnifiques, au détour d'un exercice de miroir ou d'aveugle. On continue à s'interroger : qu'est-ce que l'autre ? Pourquoi j'ai confiance en l'autre ?

 

Et voilà nos deux grandes lignes de tracées pour ce début de travail :

Je reviens la semaine suivante avec Suzanne, interprète de la compagnie, pour continuer ce travail d'attention à son propre corps et à l'autre.
On voit les enfants prendre peu à peu leur aise à l'intérieur de nos propositions, répondre avec de plus en plus de conscience, de pertinence aux jeux qu'on leur transmet. Les instits de l'école nous accompagnent fortement, toujours prêt.es à se mêler aux enfants pour expérimenter avec eux...

Alors on se prépare à continuer à creuser, à approfondir les sillons, à les étirer un peu dans les directions qui se profileront.
Déjà, les échos avec le travail de création "adulte" se font, quelque chose résonne qu'on ne peut que désirer entretenir, en poursuivant le travail.

Suzanne Dubois

Suzanne et la mer

Ah, et puis il y a la mer, sur la route de l'école. Alors c'est là qu'on s'arrête savourer un peu ce début de travail si prometteur, en attendant la suite.