Vingt fois plus petit – chapitre III

Vingt fois plus petit – chapitre III

Publié par Augustin Descamps et Adeline Le Cocq

Initiation à la maquette

...Réplique des étapes réelles d’exécution, une fois les parois de jardinières et les bancs modélisés, nous proposons à chacun de représenter les plantes. Plus rien n’est alors à tirer au cordeau. Tout ondule et les élèves s’exaltent des courbes du végétal qui envisagent un découpage plus souple, plus spontané. S’inspirant des végétaux adaptés au climat local, ils les interprètent dans du papier de teintes différentes, y insèrent parfois quelques touches de peintures ; les couleurs fulminent. C’est aussi ici que les enfants réalisent peut-être la proportion de la future flore du jardin. On ne plantera pas ni Chêne rouvre, ni Peuplier blanc dans ces cubes de terre.

Enfin, les élèves viennent poser leur maquette dans le socle de la cour de récréation. De là, nait un débat sur la pertinence des volumes, sur les probables ombres portées qu’ils propageront, ou plus simplement sur le positionnement des jardinières (« ici, il ne faut pas placer de bacs car on joue à épervier sortez…», « on pourrait en disposer davantage dans le coin calme »…).

Si la maquette permet pour eux de comprendre l’action d’espacer dans un lieu, comment le scénographier, plus encore, elle devient au fil de cet atelier un support de médiation, de discussion où chacun s’évertue à s’accorder à l’autre. 

Initiation à la maquette
Initiation à la maquette