Adil Laboudi

Adil Laboudi

Diplômé(e) de
Ecole supérieure d'art dramatique (ESAD) de Paris

Après une première production au Théâtre National de Tokyo en 2013 (Les trois sœurs de Tchekhov, m.e.s par Kouhei Narumi), il est diplômé de l’ESAD en 2015. La même année, il démarre une tournée dans toute la France dans Le Songe d’une nuit d’été, m.e.s par Lisa Wurmser, suivie d’une tournée avec Julia Vidit dans le menteur de Corneille et le menteur 2.0 de Guillaume Cayet. En 2018, il joue pour Milo Rau dans la Reprise, qui se joue en Europe et dans le monde. En parallèle, il démarre une collaboration avec Sarah Mouline, d’abord sur une création performative jouée en Algérie, puis dans une pièce sur la révolution tunisienne, Notre sang n’a pas l’odeur du jasmin, jouée en 2020 au Théâtre de l'Échangeur, sur Tu.e.s et enfin Ben B., pièce autour de la monarchie marocaine. En 2021, il fait partie du casting international de Falk Richter pour une création inédite et en anglais, commandée par le Théâtre Royal du Danemark où il joue pendant trois mois.

En parallèle du jeu, il reçoit une bourse d’écriture des Ateliers Médicis Clichy- Montfermeil afin d’explorer les questions d’identité.

Avide de nouvelles rencontres et toujours à la recherche de nouvelles formes, il étend sa palette au cinéma (long-métrage Années 20, réalisé par Élisabeth Vogler), au chant lyrique (baryton/contre-ténor), et plus récement à la transe, en se rapprochant des enseignements de Corinne Sombrun.

Projets de Adil Laboudi

Journal du projet 20 juin 2017 Projet Métamorphoses De Adil Laboudi
Grâce aux élèves de Bracieux, je découvre que je suis Lorenzaccio. Oui, vous lisez bien : je suis ce garçon qui a troqué son cœur d’enfant contre un serment qu’il s’est fait à lui-même. Moi, je n’ai pas cherché à tuer le roi mais à « venger » mes origines sociales et raciales en étant meilleur que les autres. Pour ce faire, j’ai adopté les mêmes habits que la majorité et je me suis fondu dans la masse au point d’en devenir transparent. Mais surtout : j’ai un temps abandonné mes rêves d’enfant... (voir extrait en fin d’article).