Olivia Barron

Olivia Barron

Diplômé(e) de
Ecole Supérieure d'Art Dramatique du Théâtre National de Strasbourg

Dramaturge, Olivia Barron a été formée à l’école du Théâtre National de Strasbourg et à la Sorbonne-Nouvelle. Après l’écriture de deux mémoires, l’un sur l’œuvre de Franz Kafka, l’autre sur Henrik Ibsen, elle choisit de s’orienter vers une approche pratique et intègre l’école du TNS en section dramaturgie (2011-2013). Là-bas, elle travaille avec des metteurs en scène comme Krystian Lupa, Pierre Meunier, Frank Vercruyssen (tg STAN) et met en scène La Sonate des spectres, d’August Strindberg. A sa sortie de l’école, elle signe la dramaturgie de plusieurs spectacles comme Blasted (2015, théâtre de Nanterre-Amandiers) mis en scène par Karim Bel Kacem, le Petit Eyolf (2015, théâtre de la Ville), mis en scène par Julie Bérès, ou La Mort de Danton mis en scène par François Orsoni (2016-2017, théâtre de la Mc 93, théâtre de la Bastille). Elle est aussi engagée par plusieurs lieux, notamment le théâtre de Vidy-Lausanne (2014) et le théâtre National de Tarbes-Pyrénées (2016), pour l’écriture de textes et des assistanats à la mise en scène. Passionnée par le cinéma, l’autobiographie et le théâtre documentaire, elle mêle recherche de terrain et écriture dramatique. En parallèle, elle anime depuis 2014 un blog sur le site du journal Le Monde, consacré aux interactions entre théâtre et société.  

Projets de Olivia Barron

Journal du projet 10 juillet 2017 Projet Ma vie d’ogre De Olivia Barron
Plus j’avance dans le travail d’écriture, plus des questions d’ordre scénique s’imposent. J’ai du mal à dissocier l’écriture de la mise en scène, je m’interroge sur un dispositif scénographique pour Ma vie d’ogre. Parfois, je me dis pourtant qu'il est trop tôt pour répondre à ce type d'interrogation. Toujours est-il que l’idée de jouer Ma vie d’ogre dans un appartement scénographié m’est apparue au cours de cette résidence, influencée par l’architecture du Nord, faite de murs en briques. J’aime les lieux bruts, intimes, industriels. Je n’imagine pas vraiment la pièce représentée sur une scène de théâtre mais plutôt dans un lieu bien réel. L’idée de reconstituer une cabine d’éolienne farfelue avec un plasticien serait aussi une possibilité intéressante. Ou d'utiliser un lieu déjà existant dans l’espace public. J’imagine un dispositif immersif, offrant un véritable parcours, une aventure sensorielle aux enfants.