L’observation du milieu, la compréhension de mon environnement et le mimétisme est le point de départ de cette démarche de design visant à minimiser ses impacts sur la planète en imitant des modèles de la nature.
Il s’agira de s’inspirer de la biodiversité, du fonctionnement des végétaux et animaux pour une pratique du design in-situ visant à valoriser les matières, les savoir-faire locaux des territoires insulaires. La finalité de ces analyses et de ces expérimentations portera sur la réalisation d'objets. Ces objets, par leurs formes, leur fonction, feront écho à la biodiversité du territoire.
Mon projet débutera de l’observation de la nature afin de s’en inspirer pour créer et développer des objets nouveaux et porteurs de sens.
Le design sera donc un vecteur afin de passer de l’observation de la nature à l’application des modèles qu’offre la nature afin de réaliser des objets qui ont du sens.
Il s’agit d’une pratique du design biomimétique, c’est à dire une approche qui propose de puiser dans le génie du vivant pour mettre au point des objets durables.
Du grec bios, vie, et mimésis, imitation, le biomimétisme observe et s’inspire de la nature pour produire des applications innovantes et/ou respectueuses de l’environnement. Cette approche globale a permis de nombreuses découvertes : technologies non polluantes, matériaux recyclables et/ou résistants. Le biomimétisme a par exemple permis de produire des matériaux qui reprennent la structure hexagonale des nids d’abeilles, que l’on appelle d’ailleurs « structures en nid d’abeilles ».
L’observation de la nature nous permettra, dans un premier temps, de déduire un principe phare, qui guidera les ateliers : la circularité.
Dans la nature tout fonctionne de manière circulaire. Les déchets des uns sont des ressources pour les autres. Les espèces collaborent pleinement en multipliant les interactions; cela les incite à se diversifier et à coopérer pour exploiter pleinement leur habitat commun. Les espèces optimisent, réutilisent, recyclent. L’utilisation des matériaux se fait avec intelligence, sans épuisement des ressources. L’humus, par exemple, est un substrat fertile du sol issu de la dégradation des feuilles par les champignons et les vers de terre. Il apporte aux racines des plantes de l'azote, du phosphore et tous les éléments nutritifs indispensables à la croissance des végétaux. Ce sont ces végétaux eux-mêmes qui, par leurs feuilles qui tombent, et avec la collaboration des verres et des champignons, vont fabriqués de l’humus. Cette logique circulaire que l’on retrouve dans beaucoup d’autres cas dans la nature est un modèle dont l’on peut s’inspirer pour une pratique du design responsable et soucieuse de l’environnement. De fait, les objets qui seront réalisés pour et par les enfants seront des objets dont la matière sera issue du réemploi ou de la récupération. Il s’agira alors d’éco-design, qui est une pratique visant à minimiser les impacts sur la planète dans la conception et la réalisation d’un objet. Cela se traduit par le choix de matériaux naturelles, la réutilisation ou le réemploi de matériau afin de ne pas extraire de nouvelles ressources non renouvelables.
Un travail de collecte de matières considérées comme « déchets » sera réalisé afin de les valoriser au travers de la production d’objets s’inspirant du fonctionnement de la nature.
Dans un deuxième temps, l’observation de la nature nous permettra de créer des objets dotant de fonctions spécifiques.
L’activation de l’éco-design nous permettra d’observer l’environnement qui nous entoure (à travers les ressources, les matériaux, les comportements de la faune et la flore) afin de déduire, par biomimétisme, certaines fonctions: retenir l’eau (par l’observation de la feuille), produire des couleurs (par l’observation des caméléons), se fondre dans le décor (par l’observation de phasmes), se déplacer dans l’eau (par l’observation des nageoires des poissons)…
Ces différentes fonctions observées et analysées, il s’agira ensuite d’essayer de s’inspirer de la forme ou de la matière de ces végétaux ou animaux afin de produire des objets.
Un travail d’expérimentations de différents matériaux, de tests, d’assemblages, de maquettes sera réalisé. Il s’agira ensuite de trouver les typologies d’objets pour chaque fonction. Pour la fonctionnalité « récupérer l’eau » inspiré de la feuille, il pourra être question de fabriquer des récupérateurs et distributeurs d’eau de pluie.
« Mimésis » : Une pratique du design biomimétique, est un projet qui vise à appliquer le biomimétisme à la discipline du design et aux ressources spécifique des territoires insulaires tout en reformulant et adaptant cette pratique du biomimétisme au contexte scolaire.
L’activation de l’éco-design nous permettra d’observer l’environnement qui nous entoure (à travers les ressources, les matériaux, les comportements de la faune et la flore) afin de déduire, par biomimétisme, certaines fonctions: retenir l’eau (par l’observation de la feuille), produire des couleurs (par l’observation des caméléons), se fondre dans le décor (par l’observation de phasmes), se déplacer dans l’eau (par l’observation des nageoires des poissons)…
Ces différentes fonctions observées et analysées, il s’agira ensuite d’essayer de s’inspirer de la forme ou de la matière de ces végétaux ou animaux afin de produire des objets.
Un travail d’expérimentations de différents matériaux, de tests, d’assemblages, de maquettes sera réalisé. Il s’agira ensuite de trouver les typologies d’objets pour chaque fonctions. Pour la fonctionnalité « récupérer l’eau » inspiré de la feuille, il pourra être question de fabriquer des récupérateurs et distributeurs d’eau de pluie.
« Mimésis » : Une pratique du design biomimétique, est un projet qui vise à appliquer le biomimétisme à la discipline du design et aux ressources spécifique des territoires insulaires tout en reformulant et adaptant cette pratique du biomimétisme au contexte scolaire.
Par le(s) artiste(s)