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Journal des artistes

1 février 2018

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1 février 2018

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28 mars 2018

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9 mai 2018

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16 avril 2018

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24 avril 2018

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9 mai 2018

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8 mars 2018

Journal des participants

13 février 2018

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30 mai 2017
Il y a un conte russe que j’aimais beaucoup que l’on me raconte enfant, c’est l’histoire de Baba-yaga, littéralement « la femme à la jambe d’os ». Je suis étonnée de voir que peu d’enfants, ici, connaissent cette fable. Baba-yaga, c’est la figure de l’ogresse-sorcière par excellence, celle qui dévore les promeneurs égarés au fond de la Taïga, une immense forêt. Son isba, une petite maison en bois hissée sur des pattes de poules, se met à courir pour rattraper ceux qui tenteraient de lui échapper. Dans le conte, Vassilissa-la-très-belle, une jeune fille envoyée chercher du feu par sa marâtre qui la hait, se retrouve prise au piège, et tente de relever les épreuves que lui impose Baba-yaga pour sauver sa vie.

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12 avril 2017

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10 juillet 2017
Plus j’avance dans le travail d’écriture, plus des questions d’ordre scénique s’imposent. J’ai du mal à dissocier l’écriture de la mise en scène, je m’interroge sur un dispositif scénographique pour Ma vie d’ogre. Parfois, je me dis pourtant qu'il est trop tôt pour répondre à ce type d'interrogation. Toujours est-il que l’idée de jouer Ma vie d’ogre dans un appartement scénographié m’est apparue au cours de cette résidence, influencée par l’architecture du Nord, faite de murs en briques. J’aime les lieux bruts, intimes, industriels. Je n’imagine pas vraiment la pièce représentée sur une scène de théâtre mais plutôt dans un lieu bien réel. L’idée de reconstituer une cabine d’éolienne farfelue avec un plasticien serait aussi une possibilité intéressante. Ou d'utiliser un lieu déjà existant dans l’espace public. J’imagine un dispositif immersif, offrant un véritable parcours, une aventure sensorielle aux enfants.

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10 juillet 2017
Alors que j’avance vers la fin de la résidence, je poursuis le travail sur les ogres avec les CM1 tandis que nous répétons les scènes inspirées du Petit chaperon rouge avec les CM2, en vue d’une présentation publique. Etre à la fois acteurs et auteurs des scènes plaît énormément aux CM2, tous sont très investis. Dans la scène qu’ils ont réécrite, inspirée de la version de Joël Pommerat, le loup, déguisé en grand-mère, se cache sous un drap, ruse aussi simple que perfide ! Le petit chaperon rouge, persuadé qu’il s’agit de sa grand-mère s’active et bavarde, exaspérant le loup qui réclame l’enfant à son chevet pour mieux la... dévorer !

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30 mai 2017
En écriture puis en jeu, nous plongeons dans cette tristesse des ogres, leur mélancolie. Pour la psychanalyse, (La psychanalyse des contes de fées, Bruno Bettelheim) la figure de l’ogre représente le petit enfant vorace et tout puissant, accroché au sein de sa mère. Mon ogre est de ce type, régressif et insatiable, toujours mécontent et plaintif. Il n’aime plus le goût des enfants, mais ignore d’où lui vient ce dégout. Pour tenter de répondre à cette question, j’invoque l’imaginaire des enfants en leur proposant de réécrire l’une des scènes de Ma vie d’ogre. Dans celle-ci, l’ogre appelle sa maman pour lui avouer qu’il n’aime plus manger les enfants, et avance des arguments saugrenus pour légitimer son nouveau mode de vie végétarien !