Caroline Solievna a d’abord étudié les lettres, les sciences sociales, les humanités, les mathématiques et l’informatique dans diverses institutions avant de limiter son champ d’action aux dessins de bonshommes.
Après plusieurs années de réclusion en Sarthe, consacrées au perfectionnement de son expression narrative et graphique, à la prise en main de logiciels libres pour s'auto-éditer et à la création de plusieurs collectifs et revues, l’acquisition d’un Citroën Jumpy d’ancienne génération aménagé en salon marocain lui a permis d’explorer des pans entiers de campagne française (préférence nationale, covid oblige), tout en continuant de produire et s'exercer.
Parallèlement à sa production d’estampes, de micro-éditions et de bandes dessinées, elle gagne sa croûte en animant des ateliers, en récoltant des légumes, en vendangeant du raisin et en enseignant en école d’ingénieur.