Je suis trop salée pour être mangée

L'agriculture est au cœur de plusieurs des recherches performatives de Meg Boury. Le projet Je suis trop salée pour être mangée est, quant à lui, une recherche plastique qui témoigne de cet intérêt à travers la production de formes en pâte à sel. La récolte du sel, celle du blé et sa transformation en farine, sont des pratiques agricoles et artisanales qui font de la pâte à sel une technique entre terre et mer qui cristallise des savoir-faire ancestraux et le patrimoine territorial de la Vendée, de la Loire-Atlantique et de la Charente-Maritime.
Les enfants fabriquent chacun une série d'objets en pâte à sel qui, mis à la suite les uns des autres, formulent une phrase autobiographique. La classe travaille autour des notions de symbole, de totem et de littéralité. Chaque élève peut ainsi choisir les symboles qui le représentent. L'écriture de la phrase dans un sens littéral forme quant à elle une énigme qui renferme le secret de l'histoire de l'enfant.