Après les machines volantes les cabanes
“Hé Victor, est-ce qu’on va faire des cabanes?”
Lorsque les élèves de la classe de CM2 d’Alboussière-Champis vous lancent un regard à la Chat Potté, en vous demandant si nous allons faire des cabanes, il est physiquement impossible de leur expliquer que ce n’est pas prévu au programme. En y réfléchissant bien, ce n’est pas si hors sujet que ça! Ce n’est pas du fond des ateliers des Beaux Arts de Dijon que j’ai entendu le son du vent dans les feuilles des arbres pour la première fois. S’il est bien un endroit et un moment sur terre où j’ai écouté ce son, c’est bien dans mes cabanes au fond des bois.
Une part importante de mon travail prend pied dans le “concept” de la Cabane, “concept” d’ailleurs difficile à définir, ce qui le rend d’autant plus intéressant. La cabane échappe à toutes tentatives de définition en demeurant tout de même universelle.
Décidant d’inclure une importante part de “cabanisme” dans notre atelier, il a fallu trouver un angle d’attaque digne d’intérêt pour partir à l’assaut d’un sujet aussi vaste. J’ai donc décidé de donner des devoirs à la maison (le méchant artiste!). Le sujet était simple:
“vous me dessinerez deux cabanes, une vraie que vous avez déjà construite et une autre complètement imaginaire. Tout le monde passera au tableau pour nous les présenter”.
En voici quelques unes…
