Méduse-Parachutée

Deuxième semaine : le coeur des méduses

Publié par Maïa Foucault

Journal du projet

Après quelques semaines de séparation, nous retrouvons les élèves curieu·x·se·s de continuer leur exploration des fonds marins, pour une semaine d'activités poétiques et théâtrales. À une première période de découverte thématique succède un second temps, axé sur la pratique de nos disciplines respectives, pour lancer les élèves dans le coeur de l'activité : apprendre à écrire puis à dire la langue des méduses, la poésie.

Jour 1 : manier la métaphore pour raconter les méduses

Lundi, Louis Haëntjens apprend aux élèves à utiliser les métaphores dans l'écriture d'un poème, à partir des rapprochements spontanément proposés par elleux lors de notre dernière visite. La méduse ressemble à beaucoup de choses : un volcan, un champignon, un parachute, un abat-jour... Toutes ces comparaisons deviennent des images que chacun·e doit explorer par l'écriture, en prose ou en vers, pour en découvrir toute la richesse. Les élèves se lancent dans l'écriture, et plongent dans les images selon leur imaginaire, à l'aide de quelques questions : si la méduse était un parachute, quand l'utiliserait-elle ? Comment se déploierait-elle ? Qu'est-ce qui rapproche la méduse d'un abat-jour ?

Les élèves commencent à s'approprier l'imaginaire marin, et parviennent à créer des liens entre ces images et leur réalité familiale et scolaire.

Jour 2 : à la rencontre des méduses

Mardi, deuxième activité d'écriture. Après une rapide découverte des étapes du schéma narratif, les élèves racontent leur rencontre avec les méduses, sur le modèle du récit qui les avait marqué lors de notre première visite. Ce récit se fait dans le cadre d'une interview fictive, ce qui pousse les élèves à poser les questions qui confèrent de la chair à leur histoire : "Mais comment es-tu parti·e à leur rencontre ?", "Que t'est-il arrivé une fois là-bas ?"

Les élèves apprennent que ces textes, la poésie et l'interview, seront mis en voix et en scène aux côtés de Maïa Foucault, jeudi et vendredi.

Jour 3 : à bout de souffle

Jeudi, Maïa Foucault rejoint les élèves pour l'atelier théâtre. Après quelques exercices pour continuer l'initiation au jeu, les élèves improvisent des scènes à partir des interviews rédigées deux jours plus tôt. "Imagine que tu es un explorateur qui revient d'un grand voyage sous l'eau, et qui se fait interviewer à son retour : raconte !". Les binômes ne manquent pas d'imagination et s'approprient l'exercice en en faisant un terrain de jeu et d'expression que nous enregistrons.

Vendredi : parler méduse

Vendredi, les élèves reprennent le poème inventé quatre jours plus tôt, et ajoutent une illustration à leur création. Un·e par un·e, iels passent devant le zoom enregistreur pour mettre en voix leur poème, aidé·e·s par Maïa Foucualt qui les guide pour donner une voix à ces écrits.

Les méduses ne sont plus loin, et déjà quelques un·e·s parlent leur langue !