La quatrième séance ont été consacrée à poser pas à pas les couleurs que l'on souhaite donner à ce film à venir. J'ai commencé en leur montrant un de mes dessins d'enfant, figurant un visage d'enfant triste. Comme une manière de parler des couleurs que je travaille depuis quelques années.
Ces couleurs, au regard des chiffres que l'on peut lire dans les rapports du GIEC, de la Banque mondiale ou encore de l'ONU, ne sont pas vraiment roses et il était important pour moi de ne pas leur mentir. Du réchauffement climatique à l'épuisement des ressources en énergie, j'ai voulu prendre le temps d'une grande discussion à même de les amener à saisir l'importance de ces enjeux sans pour autant les effrayer.
Nous avons ensuite pris le temps de discuter de leur façon à eux d'imaginer l'avenir, de parler de la noirceur oui, mais aussi des autres couleurs. Car ce film me semble être une belle occasion pour construire la réponse des enfants à un état du monde où l'espoir se fait rare.