Résidence de création d"Il a beaucoup souffert Lucifer "

Sur scène donc, les  quatre acteurs au plateau ; en ayant l’espace de rencontrer et de faire entendre ce texte drôle et cruel. Pour faciliter la rencontre, j’ai choisi de truffer ce dispositif d’astuces et de surprises, l’on peut s’attendre à la participation exceptionnelle de quelques objets inattendus, gentiment défigurés...Un peu à la manière de poupées russes sorties de leurs boîtes mais qu’un enfant se serait amusé à grimer. C’est au cœur de ce terrain malicieux, les pieds dans les poupées russes mais la tête au carré que les comédiens déroulent l’histoire. Grâce à ce format très carré, un dispositif simple avec seulement quatre chaises et deux tables, le plaisir est au dérapage, dès qu’on le souhaite et le plus souvent possible la contrainte est contournée et transporte les spectateurs à l’intérieur d’un imaginaire excentré... Il suffit d’une coiffure déjantée, d’un élan impromptu, d’une fulgurance dans la langue, pour que le format explose et que l’on plonge dans un univers où les acteurs se jouent de la partition avec panache...En laissant l’histoire sur le rang du devant.