session #1 / Digression °4

session #1 / Digression °4

Publié par Brune Bleicher et Maroussa Leclerc

Cette fois-ci, les enfants sont très concentrés et plus précis, ils s’autorisent à ne pas être uniquement dans l’imitation mais à vraiment vivre, ressentir leur aventure. Ça se traduit par des temps plus long pour faire des gestes, des regards vivants et non plus démonstratifs. 


Histoires à vivre

enregistré par Maroussa l’intervenant / les enfants


Retour de la récréation, nous retournons dans la BCD et décidons de reprendre l’exercice des "histoire à vivre" exemple : Un jour de pluie Vous vous baladez en ville, il fait beau, vous n’êtes pas pressés. Soudain, le ciel s'assombrit et le vent se lève. Les première gouttes de pluies tombent, vous essayez de vous abriter, mais c'est impossible, le vent devient très fort et la pluie redouble, vous êtes pressés de rentrer, alors vous cherchez à vous abriter, vous courrez. Là, une grotte, vous entrez. Une fois à l'intérieur, vous vous reposez. Puis vous décidez d'explorer cette grotte. Plus vous avancez dans la grotte, plus il fait sombre. Bientôt, vous ne voyez absolument plus rien. Vous avancez à tâtons, de plus en plus lentement. Une lumière lointaine vous interpelle, vous vous dirigez vers elle. Les parois de la grotte semblent plus étroite, vous devez vous baisser. Au fur et à mesure, le conduit se réduit, encore, et encore. Vous devez ramper pour les derniers mètres... vous y êtes presque. Ouf, sauvé ! - Ceux qui ne l’ont fait qu’une fois reste sur scène. Bruyamment les enfants s’organisent. -  Alors, à quoi il faut penser lorsque l’on fait une histoire à vivre ? qu’est ce qui est difficile ? -  Ne pas regarder les spectateurs -  C’est difficile de se projeter dans la grotte -  Oui parfois c’est difficile de s’imaginer dans un lieu imaginaire mais on peut s’aider du sol pas exemple. Il est froid, j’imagine que dans une grotte le sol est froid et du coup je me sers du sol pour aider mon imagination. -  Ok très bien, on y va Cette fois-ci, les enfants sont très concentrés et plus précis, ils s’autorisent à ne pas être uniquement dans l’imitation mais à vraiment vivre, ressentir leur aventure. Ça se traduit par des temps plus long pour faire des gestes, des regards vivants et non plus démonstratifs. 
 (discussion suite à l’exercice) -  Est-ce que c’était différent d’hier ? Pensez- vous que l’échauffement de ce matin à des conséquences sur ce changement ? -  Moi j’y croyais un peu plus -  Elle était plus facile que l’autre, l’histoire, j’arrivais à m’imaginer -  Peut-être que vous êtes plus fort 
grâce à l’échauffement de ce matin -  Oui en imagination -  Les spectateurs, qu’est-ce que vous pouvez en dire ? -  Rien ne semble pas très bien -  Ça veut dire que c’est bien (traduit un autre enfant)