Ce jour-là, l’heure est venue des premières prises. J’ai plongé la classe dans le noir et préparer les lumières de notre plateau. J’ai le plaisir de voir chaque groupe arriver dans la salle avec un sourire mi-impressioné mi-ravi. Je découvre avec eux (car il faut l’avouer, c’est la première fois pour moi aussi, que je filme autre chose que des mains) le pouvoir de la caméra. En direct de Rachecourt, j’assiste donc à leur improvisation manipulée - quelques minutes où chaque élève devient un peu - « une star de télé » me dit-on.
Le lendemain je leur reparle de Jean Widmer et des pictogrammes d’autoroute. Avec du papier noir, ils fabriquent un symbole qui représente leur histoire. Nous nous en servirons pour le générique et les affiches de l’exposition (à suivre).