La balade urbaine marque indirectement la fin des ateliers étant donné que les deux ateliers restant seront consacrés à l’édition et à la restitution de l’ensemble des travaux pour les deux classes. Ainsi l’ensemble des outils exploités jusqu’ici vont être utilisés et les artistes devront s’appuyer sur leurs acquis. Le parcours de la balade découle des cartographies sensibles réalisées par les enfants lors de l’atelier précédent. En parallèle un travail d’histoire de la ville et de son évolution accompagnera la balade à partir d’une carte d’archive de 1943 afin de comprendre les mutations du territoire. La question des sens et de l’orientation sera indispensable pour arriver au terme de la balade en s’appuyant sur l’ensemble des indices et des marqueurs placés dans la ville.
La balade commence et se termine à la grille de l’école. Quatre groupes sont formés, chacun répondant au nom d’un animal. On retrouve ainsi le kangourou, l’aigle, le rhinocéros et le loup. Le long de la balade urbaine, un espace correspond à chacun de ces quatre animaux où un origami de l’animal concerné est caché. Pour trouver ces espaces, il faut suivre les pochoirs de l’animal en question dissimulés dans l’espace public et parfois s’orienter à l’aide d’une boussole. Une fois sur l’espace de l’animal en question, il faut travailler en équipe. En effet, trois indices sont dissimulés et ensemble ils forment une phrase permettant d’indiquer où se trouve l’origami.
Cet atelier a mené à une redécouverte de cette partie du territoire dionysien pour les enfants. En effet, nous avons imaginé la grande forteresse qui protégeait séparé ce territoire de Paris, ainsi que les nombreux cours d’eau et le chemin menant à Calais qui ont disparus. Les petits logements précaires, les petites industries ainsi que les bidonvilles ont été remplacés par des blocs de béton et enfin les bois et les champs sont aujourd’hui traversés par les tramways.