Le grand jour arrive bientôt, celui de l'exposition de nos travaux qui réunira les parents d'élèves.
En fait d'expo, il s'agira plutôt d'installation-vidéo. Pour interroger cette notion, je fais déambuler les élèves en écoutant des fonds sonores, dans la bibliothèque, pour qu'ils réalisent l'importance de l'espace.
Puis, je fais 3 groupes : un groupe communication, qui réalisera flyers, textes et affiches en vue d'inviter du monde à cette journée. un groupe image, qui improvisera un studio photo pour terminer notre travail sur le portrait. Et un groupe son, pour continuer à réaliser des portraits sonores. Du pain sur la planche !
En parallèle, nous poursuivons des débats sur la place des femmes aux Antilles et notamment le sens du mot 'potomitan" pour les enfants. Une autre séance-débat est consacrée à l'esthétique et leurs goûts en termes de coiffure. Tous ces débats sont enregistrés et diffusés dans la salle du "mur du son" : une grande banderole sur laquelle ils ont peint les noms des femmes décrites dans les portraits sonores. Il faut également préparer le cadre d'un écran de cinéma bricolé à partir d'un grand carré en bois qui traînait au fond de la classe. Finalement, des bricoleurs aux modèles en herbe, tout le monde y trouve son compte.
L'installation se déroule dans 3 espaces : la salle omnisport et la bibliothèque, transformées en salle de projection, et la salle de classe de Maryse, qui sera le "mur du son". Le matin, nous installons vidéoprojecteurs et enceintes prêtées par des ami.e.s et collègues de l'école.
Le jour J, un groupe d'élèves a préparé une présentation de l'expo à destination du public composé de parents d'élèves et de quelques officiels. Le lendemain, ce sont les élèves des autres classes qui sont amenés à découvrir l'expo.