Filmer le travail à Seyne-les-Alpes

Filmer le travail à Seyne-les-Alpes

Publié par Raphaël Botiveau et Hélène Baillot

Journal du projet

Après les exercices pratiques réalisés dans la cour de récréation, place au tournage de nos courts-métrages documentaires. Les enfants ont visionné plusieurs petits films réalisés dans le cadre du projet « Labour in a Single Shot », initié par Harun Farocki : on peut y voir un laveur de linge à Bangalore, un ramasseur de haricots en périphérie de Lisbonne, un employé de pressing à Buenos Aires… Les lieux, les sujets, les manières de filmer varient d’un film à l’autre mais tous ces courts ont un point commun : inspirés par « La sortie de l’usine Lumière à Lyon », ils ont le travail pour sujet, sont tournés en un seul plan et ne durent pas plus de deux minutes.

Pour ce volet du projet, on n’a gardé comme contrainte que le thème du travail. Les enfants ont été répartis en quatre groupes de 4 à 5 élèves. Ce qui les réunit : le choix d’un métier. Les uns ont décidé de filmer le travail du pain, d’autres le travail du bois ; d’autres encore ont fait le choix de se centrer sur le métier d’éleveur ou le milieu hospitalier. Les tournages ont lieu entre le 14 et le 28 mai. Le 15 mai, nous participons également à une journée cinéma au collège, qui réunit tous les élèves du cycle 3, primaires compris. Après la projection du film Adama, de Simon Rouby (2015), nous montrons notre court-métrage London Calling (2017). Dans les deux cas, la place de l’étranger dans notre société se pose par le biais et au détour des deux guerres mondiales. Un débat s’ensuit avec les élèves et l’équipe enseignante.

Filmer le travail à Seyne-les-Alpes
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