la conclusion avant la fin

Première fin : la conclusion avant la fin

Publié par Adeline Fontaine

Journal du projet

Le confinement stoppe la poursuite de notre projet.
Nos ateliers avec les élèves devaient débuter à la fin du mois de mars, puis en avril et en mai.

Les parents d’élèves organisent chaque année une soirée et nous ont proposé pour cette année de faire la restitution avec les élèves le même jour puis, si nous le souhaitions, d’organiser la soirée après la restitution.

Ils ont l’habitude de demander à quelqu’un de la localité de venir ambiancer la soirée, et sont partants pour vivre autre chose cette année.

 

Nous imaginons avec eux la possibilité d’une soirée de différentes performances en relation avec notre projet TRAVOL’TIME, la possibilité pour nous de présenter un extrait de notre travail, de notre univers, et pour les enfants, présenter leur création en fin d’après-midi, pour ouvrir notre moment collectif festif.

 

Nous voyons tous nos rêves, toutes nos envies s’envoler en même temps que le confinement mais nous attendons.
Nous pensons pouvoir décaler une partie de nos ateliers et parfois même nous continuons d’espérer pour la soirée même si très vite elle sort du programme.

 

Toutes les deux semaines nous nous téléphonons avec l’enseignant, Christophe, ainsi qu'avec Robert, notre contact et facilitateur à la mairie de Leyme.
Ces fréquents appels nous font prendre conscience qu’à aucun moment il n’y a eu « évènement » dans la rencontre avec les habitants de Leyme et avec nos interlocuteurs pour le projet.
Nous les avons rencontré comme si nous les connaissions depuis toujours et donc naturellement un contact amical par le téléphone s’est établi.
Le professeur, les élèves, les élus de la mairie, nous attendaient avec une curiosité, une ouverture d’esprit sans présupposer de ce qui allait se passer.
La confiance était déjà là, avant nous.

La poursuite de notre projet indépendamment des ateliers n’a pu exister que grâce à cette confiance, cette ouverture d’esprit et cette solidarité présente chez les élus de la mairie ainsi que les habitants de Leyme.