Mise en espace
Le montage de l’exposition s’avère plus compliqué que prévu à cause du vent. La fresque me donne du fil à retordre et les feuilles accrochées aux grilles dansent frénétiquement.
Habituellement, je n’approuve pas les accrochages sur les grilles, mais cela me permet de terminer l’exposition à temps et marque une différence entre les expérimentations et les recherches. Clotilde, l’enseignante, pourra les rentrer dans le couloir afin que les élèves puissent en profiter pendant les deux semaines d’école restantes.
La fresque regroupe les deux derniers dessins avec les deux techniques plastiques choisies par chaque élève. Ce ne sont pas les originaux. Ces derniers sont restés dans leur pochette qu’ils remporteront à la maison. Ils pourront également reprendre leur réalisation personnelle. Elles sont toutes collées sur des supports cartonnés et suspendues aux poutres du préau.
Avec un peu de recul, je suis satisfaite du résultat mais il aurait peut-être fallu prévoir quelques formats plus grands afin de créer plus de variations et amener davantage le regard vers les pièces principales.
À l’origine, il était prévu que je montre des photographies sur un ordinateur portable afin de témoigner de l’ensemble du processus de création, mais j’ai eu du mal à l’imaginer dans la scénographie. Je rappelle cependant aux spectateurs pendant la restitution les différentes étapes et insiste sur le fait qu’ils peuvent aller voir les photographies sur le site internet de Création en Cours. Je souhaite récupérer leurs adresses mails afin de leur envoyer le lien lorsque j’aurai terminé ma production personnelle.
Par ailleurs, les élèves, leurs parents ainsi que l’enseignante approuvent le montage de l’exposition. Les enfants peuvent voir leur travail avec plus de recul. Entre camarades de classe, ils s’amusent à chercher leurs créations.
