Les petites et grandes histoires

Publié par Maylis Leuret

Journal du projet

Et si connaître un territoire c’était d’abord partir à la rencontre de ce, ceux, celles qui l’ont traversé, imaginé, vécu. Accompagnés du maire nous partons à la chasse aux histoires, petites, grandes, moyennes.

Et si connaître un territoire c’était d’abord partir à la rencontre de ce, ceux, celles qui l’ont traversé, imaginé, vécu. Les petites histoires que l’on s’est murmuré aux oreilles et qui ont créé progressivement l’identité du Pizou. La grande histoire, celle qui est écrite, parfois gravée sur des pierres, que l’on trouve aussi dans des archives matérielles et humaines. 

Accompagnés du maire nous partons à la chasse aux histoires, petites, grandes, moyennes. Un premier décor est planté – Le Pizou empreint de déserteurs, de morts pour la grande guerre, immaculés dans un monument entouré de vignes.

Le Pizou comme sol argileux parsemé de tisons, enfants de la cheminée à bois, qui ne fonctionne plus aujourd’hui mais qui orchestra bon nombre de drames.

Le Pizou qui se remplit des anglais, des polonais, des artistes californiens, des belges, des chemins de Saint Jacques dès que le soleil revient.

Le Pizou traversé par la rivière Coly, les écluses et ses traditionnels concours de pêche. La forêt du Doubs pleine de sapins et chênes centenaires aux visages de vieillards, ses champs de maïs.

Le Pizou c’est aussi une église du XVIII ème siècle, une place, une mairie et une avenue grande comme une impasse qui accueille chaque été les festines. 

Enfin le Pizou c’est surtout ceux  et celles qui y habitent aujourd’hui et qui écriront sur ce territoire l’histoire de demain. Ce seront avec ces lieux ordinaires que nous tisserons un premier parcours, des premières légendes empreintes de ce qui se vit ordinairement. Des bouts de récits que nous allons imaginer avec et pour les enfants qui veulent encore rêver dans ce territoire dordognais.

Les petites et grandes histoires