Premiers échanges

Premiers échanges

Publié par Yves Mwamba

- Vous êtes au milieu de nulle part !

Mon premier contact

Après  avoir reçu les coordonnées de l'attachée culturelle de la haute Marne et de la professeure de l’école élémentaire de Bourmont, j'ai été agréablement surpris de la façon dont elles m'ont abordé comme si on avait déjà travaillé ensemble auparavant. Cela m’a mis à l’aise et surtout ça a suscité tout de suite l'envie d'aller sur place.

Pendant l’échange, la professeure Karine Gillot me faisait l'état des lieux de Bourmont et ses alentours.
Karine :
-    c’est  super ! J'ai hâte qu'on travaille ensemble avec ma classe, ils sont trop mignons. Est-ce qu'on peut se tutoyer ?
-    Bon tu sais ici c'est la campagne on est au fin fond de la France,  il y a pas grand chose ici. (rire)


Moi :
- Ah bon tu veux me faire peur,  déjà j'ai vu qu'il y a la neige et si en plus il y a rien, je vais fuir (rire)
-Tu sais, dans le coin d’où je viens, il y a aussi de très grandes différences entre la ville et la campagne. Je connais de quoi tu parles mais l'échelle de comparaison est très différente. Originaire de la république démocratique du Congo auquel mon projet fait référence, même dans ma ville Kisangani, qui est la 3ème ville du pays, la culture n’est pas une priorité, alors en disant qu'il y a rien à Bourmont, je dirai qu'il y a des choses quand même. Bien sur si on compare avec d'autre ville comme Paris, là il y a un sentiment de vide. C'est pourquoi je serai avec vous pour briser cette image.

Échange avec Geneviève fondeur 

Un bel échange avec l'attachée culturelle elle m'a fait un récapitulatif de son travail de Chaumont à Bourmont dans tout le département.

Direction Bourmont

24 février 2017

  Première réunion à Bourmont avec les équipes de l'école et celle du collège. Après trois heures de train depuis Paris, Geneviève me récupère à Chaumont direction Bourmont. Il n’existe pas de ligne directe Paris-Bourmont, pas de ligne de bus… Je n’ai ni permis, ni voiture, heureusement que Geneviève est conciliante et m’aide à m’organiser.

Cette réunion était la première rencontre physique afin d'établir un calendrier prévisionnel de notre projet. L'accueil chaleureux sous la neige (ma première neige en France) et toutes les propositions me motivent beaucoup. Les professeurs ont même organisé un déjeuner à mon arrivée. Ça bouillonne, je pense déjà à mon projet  Voix intérieures, comment ma rencontre avec les habitants de Bourmont et ses écoliers vont nourrir mon propos. Lors de ma deuxième session de travail (début avril), je serai avec l’auteur chorégraphe et danseur Dorine Mokha à Bourmont.