Pour cette dernière journée d’atelier de la semaine nous avons prévu de sortir du papier et de faire expérimenter un atelier in-situ aux élèves.
Nous avons tracé un grand plan de la cour de récréation au sol de notre salle avec du scotch. À partir des dessins fait le jour précédent dans leur « carnet d’exploration » nous avons extrait une dizaine de formes. Nous les avons découpé en grand dans du carton pour en faire des patrons.
Par groupe de 6 (tellement agréable d’être en si petit groupe) les élèves venaient par roulement de 20 min durant toute la matinée. Chaque élève devait poser à la suite des autres un morceau de scotch traçant un grand chemin à travers la cour, puis choisir une forme, la poser au sol en fonction des dessins déjà présents puis la détourer et remplir avec les craies de couleurs.
Au fur et à mesure de la matinée le plan se couvrait de couleurs et de formes, les enfants étaient super enthousiastes à l’idée de dessiner au sol (et d’en avoir le droit), d’investir le lieu et de voir cet espace remplit par l’action de chacun. Le fait d’être dirigé par des formes préalablement choisies et que leur dessin soit partie d’un grand dessin collectif a permis de les décomplexer sur ce qu’il•elle•s dessinaient à l’intérieur de leur forme.
Plan au sol
À la fin de l’atelier des demandes commencent à se faire entendre « mais vous allez le faire en vrai dans la cour ? »
Cette première semaine nous a donné à penser sur notre projet de signalétique. L’école nous a marqué par le peu d’installation de jeux et la cour nous a tout de suite paru un terrain intéressant. Le sol de la cour ne comporte que de rares marques de jeux (toujours associées au sport) ce qui nous amène à réfléchir à comment il serait possible de l’investir par des formes/couleurs qui pourraient stimuler la créativité de jeu des enfants et être inclusives.
