Monter l'exposition
Mercredi matin 6 juin, c'est le grand départ! L'exposition est dans les cartons, prête à faire Lyon-Paris. Les élèves ont été tenu au courant des avancées de la maquette et des portraits, ils attendent avec impatience les photos du résultat.
Après une épopée rocambolesque à travers 500 km de paysage français et d'orages estivaux, j'arrive bien tard aux Ateliers Médicis pour le montage... C'était sans compter le formidable soutien de l'équipe avec qui nous trimons sans relâche jusqu'à des heures avancées de la nuit pour mettre en place les éléments de l'oeuvre collective. Ce projet, décidément, sera participatif jusqu'au bout!
Le vernissage
C'est bon, l'oeuvre est en place ! Les nouveaux bâtiments des Ateliers Médicis ouvrent au public dès le lendemain. Je suis ravie de rencontrer de jeunes locaux urbains, fascinés par le monde de vie de mes élèves ruraux : une maison en pierre, un jardin avec des animaux et des jeux, la vue sur les montagnes... Et oui, ils ont le même âge, mais vivent des réalités si différentes.
Autre joie: l'oeuvre parle d'elle-même. Le cartel ne vient que confirmer se que les gens comprennent d'eux-même : chaque portraits et dessins sont géolocalisés sur une maquette. On peut se faire une idée de ce territoire rural, lointain, par les représentations de ses habitants.
J'ai réussi mon coup: réaliser une oeuvre collaborative et pédagogique, à la fois sociale et contextuelle, tout autant générée par le territoire lui-même que porteur d'un discours sur celui-ci.
