Pendant le confinement, j’essaie de suivre le projet avec les enfants. Mais à distance c’est compliqué d’avancer. Certains ne comprennent pas bien les consignes, d’autres ne font rien.
Je leur propose de commencer à réfléchir à la suite en écrivant des idées sur le fonctionnement de la ville en commun. Il y a des choses très différentes : Aurlyne propose de faire une ville qui fonctionne avec les couleurs, avec une couleur attribuée à chacun ; Enzo veut interdire de fumer, de faire la fête tout le temps et de déranger les militaires au travail ; Esteban et Hanaé souhaitent que la ville fonctionne sur l’échange et l’entraide, ainsi que la protection des autres et des animaux. Il y a de bons débuts d’idée, on en parlera à la rentrée.
Je leur demande aussi de dessiner des cartes de la future ville, pour commencer à y réfléchir. Je leur propose de faire des cabanes chez eux. Certains se prêtent au jeu.
L’idée de la cabane comme refuge devient plus forte avec ce confinement. Je vois d’ailleurs passer un article dans le monde sur des enfants qui se construisent des cabanes chez eux pour palier au poids de cette étrange période. Ils vivent dedans, et y dorment parfois.
(consulté le 20/10/20)
Les enfants font des cabanes chez eux
Tous les enfants n'ont pas interprété la consigne de faire des cabanes chez eux de la même façon.
Cartes de la future ville
Comme les enfants sont chacun chez eux, ils ne peuvent pas copier sur leurs voisins. C'est intéressant de voir les modes de représentation de chacun.
