capture d'écran de l'animation créée pour le projet " comme un avenir "

Esquisser notre futur - atelier 4

Publié par Corentin Buchaudon

Journal du projet
Arts visuels Scénographie

Le quatrième atelier, réparti en 2 séances en classe entière s'est déroulé entre le 1er et le 9 Juin avec les deux classes concernées. Après avoir abordé les notions d'identité, de quartier et d'avenir, il s'agit ici de sensibiliser les élèves au récit fictionnel et au sens de la cartographie régulièrement utilisés par les artistes contemporains.

Peut-on voyager dans le temps ?

Peut-on anticiper l'avenir ? Est-il possible que les rêves fous des artistes deviennent réalité ?

Ensemble nous avons cherché les points communs et les nombreuses différences entre la fiction d'anticipation et la science fiction ? Afin d'illustrer ces genres tant littéraires que cinématographiques, deux bandes-annonces de long métrages cultes ont été analysées : Metropolis de Fritz Lang et le 5ème élément de Luc Besson.

« il y a des voitures volantes !

- Mais non ce sont des avions dans les rues...

- Monsieur, le film est bizarre il n'y a pas de couleurs.

- Monsieur, c'est drôle il y a des ponts au dessus des immeubles.

- C'est Fort de France je crois....

- Le premier film est proche du réel par contre dans le second il y a une dame bleue c'est un peu comme Star Wars, c'est imaginaire !

- Dans les deux films il y a des grattes (-ciel) et deux dames pas très habillées.

- Ces dames ce sont des robots apparemment »

Au cours de cette séance il me semblait important de montrer aux enfants que parfois les inventions viennent d'artistes plutôt que d'ingénieurs. Sans doute rêvent-ils qu'un jour elles deviennent réalité.

Rêve d'un avenir collectif meilleur ?

Doit-on/peut-on imaginer le futur du monde, des continents, d'un pays, d'une ville (choisir un territoire) séparément ou globalement ? L'artiste Edith Dekyndt, dans l'oeuvre vidéo One second of silence présente un drapeau inédit : que représente le drapeau pour une nation, s'il est transparent que montre t-il ? Quelle communauté pourrait s'y reconnaître ?

A quoi servent les cartes et pourquoi les artistes manipulent cet outil de cartographe ?

Au travers de plusieurs exemples il s'agissait pour les élèves de réfléchir à l'échelle d'une carte (monde ou focus), sa fonction (observation de la légende), la technique employée (dessin sur papier, graphisme numérique, photo satellite). Une autre carte permet depuis peu d'explorer la plupart des villes dans le monde : Google Streetview. Bien qu'en Martinique il ne soit pas encore possible de circuler virtuellement dans les chemins et rues, les élèves ont imaginé un voyage au travers de villes dont ils ne connaissaient pour l'instant que le nom.

Activité : préparer la réalisation collective d'un dessin-animé représentant le monde en 2100

A partir d'une animation du monde géopolitique actuel en 160 images, chaque élève des deux classe a choisi un territoire qu'il apprécie et reçu 3 images qui se suivent. Individuellement les élèves ont réfléchi à un enjeu futur pour le pays choisi. Par exemple se pourrait-il que dans 100 ans, à la suite du réchauffement climatique, les peuplent migrent en Antarctique ?

Il s'agit d'illustrer des thèmes comme le développement durable, la migration, les nouvelles technologies, les villes du futur au travers de propositions optimistes ou alarmistes.

A partir de peinture, coloriage, découpage, collage, effacement, chaque élève pourra lors de la prochaine séance participer à la création de cette grande animation.

Remarque : En début de la seconde séance, j'ai souhaité présenter une caricature illustrant le départ très récent des Etats-Unis du traité de Paris pour le développement durable. Sur celle-ci les enfants pouvaient voir une représentation du monde, similaire à leur support de travail, bien que de nombreux pays soient couverts de panneaux solaires et d'éoliennes, un semble résister. On y voit Donald Trump au milieu d'un nuage de fumées et de plusieurs centrales à énergies fossiles. Au travers de cet exemple les élèves ont reconnu l'individu et mieux compris le message qu'ils pouvaient transmettre grâce à ce travail.