21 et 22 février, petite introduction à l’histoire de l’imprimerie et initiation à la gravure.
L’image de l’empreinte d’une main dans la neige décrite et décortiquée par les enfants nous permet d’ouvrir sur la question de l’imprimé et de son étymologie: pour reproduire on « appuie sur », on « presse ».
Par opposition au geste du moine copiste qui copie manuellement des ouvrages, nous introduisons l’invention de l’imprimerie, la mécanisation de la reproduction en série, et la possibilité de diffuser plus largement.
Afin de se saisir au mieux des principes de l’impression, nous mettons en place deux ateliers d’expérimentation plastiques autour de la gravure. Deux pôles étaient organisés autour de deux matériaux aux caractéristiques singulières. D’un côté du polystyrène en plaque épaisse, facile à creuser de sorte à produire des lettre-tampons en volume, qui évoquaient les caractères en plomb et en bois utilisés sur les premières presses typographiques. De l’autre côté, des plaques en tetrapack, sur lesquelles il était possible de dessiner en griffant la surface à l’aide d’une pointe métallique, et de l’imprimer à la manière de la taille douce. Les deux ateliers permettent au élèves dans un premier temps de manipuler un matériel auquel ils donnent un relief (en creusant, grattant…), dans un deuxième temps de l’encrer et enfin de l’associer à une autre surface (papier mouillé souple pour la taille douce, support plat pour les tampons, entre autre) de sorte à reproduire facilement un motif en série.