Artothèque Sud

Un Musée à la Maison, suite

Publié par Joseph Fabro

Journal du projet

Une suite au projet.

Le kit imaginé pendant le confinement à été réalisé avec l’aide de Lily Birnbaum-Masson, encadrante dans l’atelier d’insertion professionnelle à l’Artothèque Sud. Ainsi les différents ateliers proposées à la classe de CM1-CM2 de l’école Albert Camus de Roquemaure ont également été envoyés aux salariés en insertion de l'Artothèque Sud. Adaptés pour les adultes (quelques changement de vocabulaire et de choix dans les images) ces nouveaux kits ont permis de proposer aux salariés en chômage partiel de continuer à entretenir une activité créative sans pour autant se retrouver dans une situation de commande.

Avec l’aimable autorisation des salariés, de Madame Chardot, directrice, et Madame Birnbaum-Masson, je vous propose de découvrir quelques une de ces réalisations.

L’Artothèque Sud gère une collection d’œuvres sur papier et ouvre la possibilité de prêts aux particuliers, associations, entreprises privées ou publiques.
Association culturelle membre de l’ADRA (Association de Développement et de Recherche des Artothèques) créée en 1989, les missions fondatrices de l’Artothèque Sud participent à la fois à promouvoir et permettre à différents publics de découvrir l’art contemporain et à accompagner des publics éloignés de l’emploi dans leur parcours d’insertion professionnelle au sein d’un atelier communication audio-visuelle et graphique.

Les Productions

Textes par Karima

Activité 1/ Deux femmes à la fenêtre de Bartolomeo Esteban

Je me fiche de ce qui peut donner à Claire cette expression un peu moqueuse,moi j'en fais un roman de ce spectacle qui s'offre à mes yeux. Je sais que si Maurice rentre dans cette bijouterie ce n'est pas pour s'acheter des boutons de manchettes. Il m'a promis de m'épouser très bientôt malgré les menaces de son père. Claire pense que ce conflit entre les deux familles empêchera notre union, mais le voir ressortir avec un paquet en main est une preuve qu'il franchirait tout obstacle qui se mettrait en travers de notre bonheur.

 

J'ai rarement vu un homme avec autant d'enthousiasme, quand il a une idée ou un projet en tête, il voit déjà la chose aboutir. Il a une foi qui lui éclaire les voies de la réussite. Pour cela, je m'accroche à ses espoirs comme on accrocherait des guirlandes d'étoile à étoile pour en faire un conte des mille et une nuits. Décrocher la lune n'est qu'une métaphore à l'esprit des philosophes, mais pour moi, elle est une source qui luit dans l'océan pour lui donner son large aspect.

 

Revenons à cet homme qui n'a d'yeux que pour moi. Quand il est amoureux, il oubli que la terre enfante des vautours comme son père. Il dit que le monde est vaste pour se limiter à la folie humaine. Cette maladie qui touche la raison et qui infecte le cœur n’aurait aucune raison de s'en prendre aux gens si la haine ne semait son grain de jalousie en eux afin de flatter leur ego. Maurice cherche continuellement un remède à cette tache noire qui empêche l'amour de se répandre à travers les clôtures voisines. Du moins, en ce qui concernent son père, il irait au bout de ses forces pour une alliance qui prendrait en compte sa famille et la mienne.

 

 

Activité 2/ Le livre de ma mère d'Albert Cohen

Chaque homme est seul et tous se fichent de tous et nos douleurs sont une île déserte. Ces oasis que nous apercevons au loin ne sont que des mirages qui déshydratent nos rétines. Une illusion d'optique née de nos consciences assoiffées de liberté. La clé de la délivrance est en nous, et si nous nous rapprochons un peu plus de nous-même nous pouvons mettre la main dessus et nous délivrer tous ensemble afin de retrouver notre unité d'humains.

 

Hélas, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, et le temps presse l'ivresse à emplir les poumons de l’humanité. Encore une fois, le combat est mutuelle, et les armes sont en nous. On dit que que le cœur a des raison que la raison ignore, et bien, qu'il palpite pour ses causes qui rassemblent les couleurs de cette humanité qui pleure sa détresse à cause des divisions. Le règne n'est t'il pas à Dieu ? Ou alors les croyances sont entachées de haine à en éclabousser la valeur humaine ? Ne suffit t'il pas aux cieux l'espace afin que les étoiles brillent de mille feu ?

 

Si ma plume avait un pouvoir, j'écrirai des métaphores au cœur d'un livre, puis, je soufflerais sur les pages pour qu'elles s'envolent et les propagent à travers les contrées afin de les rendre de nouveau vierges.

 

Le récit du hasard

Après avoir lancé le dé, je suis tombé sur la combinaison suivante:

  1. Case 2 = château

  2. Case 2 = avion

  3. Case 2 = appareil photo

  4. Case 1 = chien

  5. Case 3 = femme

  6. Case 1 = mariage

Il s'appelait Djessim et il vivait dans un château au milieu d'un désert arabique. Sa vie était tellement ennuyeuse et lamentable qu'il décida de partir à la découverte du monde étranger. Il rejoignit l'aéroport le plus proche pour se rendre en Europe. Il atterri en Belgique où il intègre rapidement la société moderne. Il se mêla à la foule et apprit la culture et ainsi, il repéra les atouts du pays. La nature et les paysages lui donnèrent envie de faire des clichés mémorables, alors, il devint photographe.

 

Une nuit, sur le chemin qui mène à son appartement, il trouva un petit chien errant qui semblait abandonné. Il le prit chez lui, et en fit son meilleur ami.

 

Après quelques expériences dans la photographie, il eu l'idée de donner plus de valeur à ses images. Il chercha un associé afin que ces œuvres puissent paraître dans les journaux. Il rencontra une jeune femme journaliste qui accepta de travailler avec lui dans le respect des règles. Il découvrit que cette femme se sert de ses photos pour un journal secret, et il l'accusa de profiter de sa confiance pour trahir leur pacte. Comme elle ne voulu pas lâcher l'affaire, il la traîna devant un tribunal.

 

A la première audience, il découvrit que son adversaire était la fille du président. Il fit un malaise et perdit connaissance. Il fut immédiatement transporter à l’hôpital.

 

A son réveil, la jeune femme était à sont chevet en train de prier en sa faveur. Il ne crut pas ses yeux et cru qu'il rêvait.

 

Il eu le temps de reprendre ses esprit pour réaliser que son histoire n'était en réalité qu'un rêve et que la jeune femme n'était autre que sa fiancée et princesse du royaume voisin. Son malaise était dû à un accident pendant qu'il suspendait un lustre dans sa chambre du château. Il avait glissé et sa chute l'envoya dans un profond sommeil.

Quelques jours après son accident, il se maria avec sa bien-aimée et partirent vraiment en Europe pour leur lune de miel.

le hasard n'existe pas car nous avons choisi de lancé le dé pour tomber sur une case. Le destin se fait avec un peu de causes et une grande part de décret. En mélangeant bien, nous obtenant un récit.

 

Karima

Christophe

Nathalie BUREN BASE