Publié par Audrey Buchot
13 mars 2024

Mickael Vis est un artiste visuel qui explore, à travers l'utilisation de photographies, archives et textes, la narration dans l'intime ; pour l'édition 2023 de Transat, il propose un retour dans son quartier d’enfance, à Grigny, pour son projet « Sous le soleil devant les divins ». « Quand on vient d'ici on ne peut pas ne pas être en colère ; on voit tellement de choses qui ne fonctionnent pas » dit-il. Dans une archive télé, en réponse à une question d'une journaliste sur l'importance de l'enfant dans sa conception de la ville, Émile Aillaud, architecte de la cité la Grande Borne à Grigny répond : « c'est pour que l'enfant puisse devenir ici ce qu'il ne serait pas devenu en étant ailleurs ». Michael Vis s'intéresse notamment à la mythologie qui structure l'urbanité de la ville. Lui, qui évoque le lourd « poids » de Grigny, se demande alors ce que cela veut bien vouloir dire, être ailleurs, ici, dans la ville la plus pauvre de France. L'ancien enfant grignois s’installe à nouveau dans cette ville, pour se plonger dans ses archives, retrouver ses proches et amis, raconter ce quartier et ses habitant·es par la photographie.

Par Raphaële Bertho

" (…) triste est une ville qui a commencé par une idée,  triste est ce qui ne part pas d'en deçà de l'homme."

François Bon, Décor Ciment, Paris, Editions de minuit, 1988, p. 95.

Journal des artistes

Publié par Caroline Gauthier
24 mai 2023

Journal des artistes

Publié par Caroline Gauthier
24 mai 2023
Publié par Léo Sallez
26 juillet 2022

Le nombres de personne SDF a augmenté de façon critique en France. La Fondation Abbé Pierre, estime que le nombre actuel, tourne autour de 300 000. Ce chiffre comprend les personnes en hébergement généraliste, hébergées dans le dispositif national d’accueil, en bidonvilles et les sans-abris (dont le nombre est difficile à définir). Du côté des demandeur.se.s d’asile, au 1er janvier 2020, le dispositif national d’accueil compte environ 43 600 places autorisées, de centres d’accueil pour demandeur.se.s d’asile. Au regard de ces éléments, dans une démarche artistique et citoyenne, Léa et Inès interveniennent dans ces centres. Proposer des temps d’ateliers autour de leurs pratiques circassiennes, théâtrales et vocales. Créer des espaces ludiques, de lâcher prise.

Reportage d'Amanda Jacquel.